Louis Chedid naît le [1] à Ismaïlia. Il est le fils cadet de deux enfants[2] de Louis Selim Chedid, biologiste de renommée internationale, ancien directeur de recherche au CNRS et professeur honoraire de l'Institut Pasteur[3] et de la romancière Andrée Chedid, d'origine libanaise. Ses parents choisissent pour la naissance de Louis l'hôpital réputé du canal de Suez, où le second mari de sa grand-mère était médecin-chef[4].
En juillet 1948, sa famille arrive et emménage à Paris[4].
Enfant, il est écolier en maternelle et primaire dans l’institut catholique Bossuet, au 2 de la rue Guynemer où il fait ses premiers pas de chanteur avec les Petits Chanteurs à la croix de bois[5]. Élève peu assidu car surtout passionné de littérature, de cinéma et musique, il est renvoyé du lycée Montaigne, mais ses parents l'inscrivent dans un cours privé, le collège Pollès où enseigne notamment Maurice Clavel, pour qu'il puisse passer son baccalauréat[6],[4].
Après avoir obtenu l'examen en session de rattrapage en 1968, Louis Chedid va à Bruxelles et étudie à l'INRACI pendant un an. De retour à Paris, il devient stagiaire monteur, puis assistant en 1970[7].
Toujours en 1970, avec sa femme Marianne, journaliste-styliste dans des magazines de décoration, il a une fille Émilie. Son fils Matthieu naîtra un an plus tard[8],[9]. Il a un autre fils Joseph en 1986 et une fille Anna dite Nach, chanteuse, en 1987[10].
En 1973, alors qu'il est chef monteur à la Gaumont, le jeune homme, amené par Jean-Pierre Mitrecey, est remarqué par François Bernheim, directeur artistique chez Barclay, qui écoute une maquette et lui fait enregistrer son premier album, Balbutiements (Barclay Records), qui passe inaperçu car son style ne correspond pas à la vague disco qui déferle alors sur la France[7].
Dès lors, il se lance dans la musique (on le sait guitariste, amateur de Django Reinhardt qu'un moniteur de ski lui fait découvrir à 12 ans[4]).
Mais le succès arrive véritablement en 1977 et en 1978 avec des titres comme La belle et T'as beau pas être beau (les chœurs sont assurés par ses enfants Émilie et Matthieu), sortis en singles, qui obtiennent la reconnaissance du public[12]..
En 1981, Ainsi soit-il est aux premières places du hit-parade et fait véritablement ses premières scènes.
En 1985, le titre Anne, ma sœur Anne dénonce la montée en puissance de l'extrême droite en France, en évoquant la figure emblématique d’Anne Frank. La chanson marque les esprits et devient un de ses plus grands succès, un des classiques de son répertoire.
En 1992, il publie un roman autobiographique, 40 berges blues.